Blocus forestier: Des manifestants s’invitent dans le conflit : explicationsReplayMuteCurrent Time 2:50/Duration 2:50Loaded: 100.00% FullscreenPARTAGE

Lundi, 28 août 2023 18:49
MISE À JOUR Lundi, 28 août 2023 23:58
Ce qui était d'abord un blocus autochtone pour dénoncer des coupes forestières, au Lac-Saint-Jean, commence sérieusement à inquiéter les autorités, puisque des complotistes menacent de prendre part à la manifestation.
Des membres des convois de la liberté d'un peu partout au Québec se donnent rendez-vous la fin de semaine prochaine sur place, en appui aux contestataires des Premières Nations.
La semaine dernière, le ministre des Relations avec les Premières Nations, Ian Lafrenière, a rencontré l'une des deux instigatrices du blocus pour empêcher les coupes.
La dame autochtone avait accepté de cesser le blocage, tout en restant sur place pour manifester.
Le ministre Lafrenière était de retour dans la région, lundi, pour prendre le pouls sur le terrain et pour s'assurer que le blocus n'était pas de retour. Autant le ministre que la Sûreté du Québec ont indiqué à TVA Nouvelles que les camions de Produits Forestiers Résolu circulent toujours en forêt en date de lundi.
Mais pour Ian Lafrenière et le chef de Mashteuiatsh, il est clair que des groupes semblent vouloir profiter de cette cause pour manifester.
«Ça a commencé par une manifestation avec deux personnes autochtones dans le bois, c'est vrai. Mais rapidement, c'est des groupes anti-vax, des complotistes qui ont pris le dessus avec des propos qui frisent le délire», a indiqué le ministre Lafrenière.
Le chef de Mashteuiatsh victime de menaces
Signe que le ton monte, un internaute a incité la population à se rendre sur le terrain de la maison privée du chef de Mashteuiatsh, Gilbert Dominique, afin de perturber son quotidien.
Le principal intéressé a porté plainte au service de police local. Il juge que cette violence est inacceptable. Depuis le début des blocus en forêt, le chef de Mashteuiatsh s'est toujours dissocié de ces mouvements.
Le chef souhaite que la sécurité publique agisse sur le terrain.
source: Journal de Montréal